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- Août
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De retour au Passé – 6ème partie
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Toute la famille ensemble c’était un rêve!
On se réveillait tous très tôt, vers 5 heures du matin, et nous allions dormir vers 8 ou 9 heures du soir, parce que les commerces et les rues, à partir de 18 heures étaient déserts en Afrique du Sud à l’époque. La dernière réunion était à 18 heures.
Chaque soir, la famille priait ensemble afin d’attacher les principautés du mal, et nous parlions également d’un passage biblique. Oh, quel époque!
A cette époque-là, il n’y avait pas d’internet. Il n’y avait que trois chaînes de télévision dans ce pays. En d’autres termes, il n’y avait pas beaucoup de distraction.
L’heure du dîner et du petit-déjeuner, était le moment que tout le monde était rassemblé à table. À ce moment-là, nous parlions au sujet des nouvelles de la journée, à l’église, et nous profitions de ces merveilleux moments en famille.
Julio développait l’anglais et aussi son ministère. Nous avons été envoyés vers une église appelée Mitchells Plain. Et là, le travail débutait également. Je ne pouvais pas aller tous les jours à l’église avec lui, parce que devais prendre soin d’autres responsabilités. Dû à la distance, quand je ne l’accompagnez pas, je ne pouvais aller que le lendemain. Alors, quand je terminais mes responsabilités, alors j’avais un petit moment dans l’après-midi pour regarder une série romantique américaine. Je pouvais la regarder, uniquement quand j’étais à la maison, deux fois par semaine.
Mais souvent, quand j’étais à l’église, je pensais à ce qui pourrait se passer dans cette série. Je commençais à avoir ma pensée plus concentrée sur cette distraction, car apparemment les choses étaient sous contrôle.
Quand je commençais à me rendre compte que cette série enlevait ma force pour servir plus et mieux, j’ai décidé de la « couper » de ma vie.
Par ailleurs, je restais très « bloquée » ou dans la dépendance des autres afin de résoudre quoi que se soit dehors. J’attendais que quelqu’un sorte pour résoudre ce que j’avais à résoudre, parce que là où nous habitions, il n’y avait pas de transport public.
Les samedis après-midi, Julio, me donnait des cours de conduite. Mais il n’avait pas beaucoup de patience. Jusqu’au jour, où il m’a dit avec impatience: «Vi, tu te débrouilles, je ne prendrais pas une valise sans poignée et remplie de pierres à mes côtés. Prends la voiture et débrouilles toi pour apprendre car ma patiente s’est épuisée! » (Il regrette profondément d’avoir agit ainsi avec moi).
En effet, c’est tout ce que je devais entendre, pour commencer dans ma foi les conquêtes. Alors, comme je ne pouvais plus compter sur lui pour m’apprendre à conduire, j’ai profité des voyages de mon père, pour prendre sa voiture et m’entrainer à conduire, parce que la voiture de mon père était automatique.
Lorsque j’ai commencé à m’entrainer seule, j’allais dans la foi. Seule moi et Dieu. Je restais en esprit de prière. Ce fut ainsi … je conduisais près de la maison, je prenais même quelques dames qui faisait de l’auto-stop (il n’est pas conseillé de faire cela), qui marchaient à pied, pour les déposer plus devant. Et donc je conduisais autour de la maison. Chaque semaine, j’osais aller quelque part.
La première semaine que j’ai osé sortir de la zone près de la maison, je suis allée au centre commercial. Quand je suis arrivée, je devais garer la voiture. C’était « drôle », je restais en esprit de prière afin que Dieu m’aide à trouver une place pour stationner la voiture en bataille, en marche avant … et je le réussissais! Je stationnais, je finissais par résoudre ce que je devais et je retournais.
La deuxième semaine, j’ai osé aller au marché. Et pour aller au marché, je devais descendre une montagne où la route était à deux voies (deux directions), et la bonne sortie était exactement sur le virage où je ne voyais pas correctement la voiture venant en sens inverse. Je sais juste que j’allais comme ça: « Jésus, Jésus, Jésus !!!! » Et je tournais dans le virage. Jusqu’à ce que je suis arrivée au marché! Mais pour revenir je devais également traverser les « deux voies » … toujours dans la foi. Cette fois-ci, j’entendais klaxonner.
En d’autres termes, j’ai commencé à exercer ce que je devais vaincre. Et ainsi, peu à peu, j’a commencé à pratiquer.
J’ai dû surmonter mes craintes seule. Prendre l’initiative, oser conduire même sans aucune pratique. Je l’ai fait à travers ma foi personnelle. Je ne conseille à personne de faire de même, car j’ai donné beaucoup de travail aux anges. J’imagine les anges avec un «walk talk », en se disant: « Faites attention avec elle, elle va traverser l’avenue, faites attention … » rsrsrsrs
Voyez que lorsque vous êtes prête à réaliser quelque chose, l’impatience de votre mari, ne vous fait pas nier, ni regarder de travers la situation. Car, en réalité, ce que je voulais atteindre, c’était mon objectif.
Je n’ai jamais mal interprété les paroles de Julio, mais j’ai compris, qu’il ne voulait pas que je sois « bloquée », ni que je dépende de lui, ni de personnes, pour des choses insignifiantes.
Je devais vaincre. Je devais me débrouiller. Je devais apprendre. Je devais me soumettre. Et d’ailleurs, je devais apporter une réponse de l’objectif que je voulais atteindre, en lui apportant le résultat.
Je suis absolument sûr qu’il me regardait avec des yeux admiratifs. Non seulement, pour mon audace, mais par la foi que j’avais.
Dans ces petites choses, nous révélons combien nous croyons et dépendons de Dieu.
Je ne conseille à personne de faire ce que j’ai fait:
– Prendre des personnes à faire de l’auto-stop;
– Conduire la voiture sans être accompagnée et sans expérience.
L’homme aime lorsque la femme résout à la place de lui apporter des problèmes. Cela vous permet de l’aider.
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Stella
11 juin 2019 à 11:28
Bonjour madame,
Et c’est dans ces petites choses que nous montrons à Dieu ô combien nous cherchons à être dépendante de Lui et être sensible à sa voix. Ce ne sont pas seulement dans les grandes situations que nous montrons cela à Dieu mais dans les petites choses pour les grandes.
Merci pour vos articles madame.
Moeson
12 août 2016 à 11:51
Bonjour madame
Ce que je retiens c’est la dépendance total En Dieu , n’attendre sur personne pour nous réaliser , vaincre en affrontant nos peurs et surtout annuler tous sentiments et émotion dans notre foi.
yapo carole
11 juin 2016 à 11:35
nous ne devons pas dépendre de quelque a part Dieu