De retour au passé – 4ème partie

Viviane Freitas

  • 17
  • Juil
  • 2015

De retour au passé – 4ème partie

  • 17
  • Juil
  • 2015

Une fois, il est arrivé que notre responsable était mécontent avec Julio. Je ne me souviens pas quel était le motif, mais je me souviens que j’en ai fait partie.

Je vivais avec mes parents et le responsable du pays à cette époque, dans la même maison. Et je remarquai que, parfois, le responsable ne nous dirigeait pas la parole. Il est resté muet. Il était mécontent.

Ceci me dérangeait, parce que je ne savais pas ce qu’il se passait au juste. Quelle erreur nous avions commise pour qu’il nous ignore de cette façon?

Mais bon, qui étais-je?
À peine une épouse d’un pasteur, une servante de Dieu. Et sachant que nous sommes des serviteurs, nous n’avons pas le droit de remettre en question quoi que ce soit, mais d’obéir.

Julio m’avait orienté de ne pas parler à personne. Mais ceci me dérangeait. Vivre dans la même maison et sans se parler.

J’étais angoissée, mon âme était troublée. Je ne savais pas quoi faire.

Et chaque matin, lorsque nous nous réveillions, ma mère avec son beau sourire, disait: «Bonjour, ma fille » et elle me donnait des bisous et des caresses.
À ce moment-là, j’ai eu une douleur dans l’âme. « Oh, je suis tellement aimée, je voudrais compter sur ma mère en ce moment d’angoisse, mais je ne peux pas. » Mes yeux se sont remplis de larmes, et lorsque ma mère a regardé dans mes yeux, elle a vu tout de suite que quelque chose n’allait pas bien. Et elle m’a demandé: « Qu’est-il arrivé, ma fille? » J’ai répondu:x « Oh maman, s’il te plaît, ne me pose pas cette question, parce que je ne peux pas y répondre. » Et elle a insisté: «Parle, ma fille. » Je lui ai répondu: « Julio, ne veut pas que j’en parle. » Soudant, mon père est arrivé et m’a dit: «Qu’est-ce qui ne va pas? Viens ici, dit moi ce qui se passe. Je te l’ordonne, tu peux parler. »

Alors, je me me suis fondue en larmes et j’i raconté la situation que nous vivions avec notre responsable. Il a écouté et m’a orienté.

Le dimanche soir, Julio reçoit un appel afin de comparaître au siège car l’évêque voulait nous parler. Julio me regarde: « As-tu dit quelque chose? » Je lui ai répondu: « j’ai dit, on m’a demandé et je l’ai dit. »

En effet, j’étais soulagée. Tout ce qui était le plus sacré dans ma vie, ce n’était pas d’aborder le problème devant tout le monde, mais de défendre mon âme qui était dans l’angoisse. Si, je n’avais pas raconter, je serais rester avec ce problème à l’intérieur de moi et je n’aurait rien résolu.

Encore avec mon coeur en « sursaut » de peur, de ce qui pourrait arriver, je suis allée. Julio bouleversé d’un côté, et moi de l’autre côté, appréhensive .

Nous sommes arrivés au bureau, nous nous sommes assis et nous avons exposé tout le problème à l’évêque responsable, à mes parents et nous avons parlé. Et là, tout a été résolu. Ce problème est mort véritablement.

À partir de ce moment-là, j’ai compris comment résoudre les problèmes. Ne pas garder tout ce qui puisse me laisser confuse, car la confusion engendre le doute, la peur et l’insécurité.

J’ai compris que je dois exposer les problèmes que je n’arrive pas à résoudre par moi-même: que ce soit, résoudre, apprendre et réparer. En parlant et en étant discipliné par mon acte.

Une chose est certaine, je ne peux pas rester avec un coeur lourd à propos de quoi que se soit, car ceci ne peut pas me sauver. Au contraire, cela me fait avoir de mauvais yeux, des mauvaises pensées et nourrit même une idée du diable à l’intérieur de ma tête.

La chose la plus sacrée que j’ai, c’est mon salut. Peu importe ma position (épouse de pasteur ou d’évêque). Je dois préserver mon salut à tout prix, parce que c’est mon salut que me permet d’avoir la paix, la conscience tranquille et la force même pour la bataille.

Mais lorsque mon salut est taché, je reste fragile. J’ai des doutes, de la peur, de l’incertitude et le diable fait la « fête » en écrasant et en humiliant.

Il est préférable d’être humble et de faire face que de fuir ou de se cacher avec la fierté, en vivant dans le tourment à intérieur de soi-même.

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29 comentários

  1. J’ai beaucoup de mal à exposer les problèmes par lesquels je passe car dans ma tête, j’ai l’impression que je peux les résoudre par moi même. Si je n’arrive pas à un point critique, je ne l’expose pas. Et quand cela se produit, la plupart du temps, c’est trop tard.
    Maintenant, j’ai compris. Cela reste quand même difficile pour moi.

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  2. Merci Madame ce message tombe bien
    Je ne dois mettre mon Salut en péril pour rien au monde car n’en vaut la peine même c’est ce que j’ai compris même si cela doit nous faire affronter certaines situations complexe ou nous faire perdre quelque chose..
    Une chose qui m’a interpellé dans le texte c’est une chose que je dois garder précieusement pour avancer avec Dieu dans Son Œuvre :
    « Mais bon, qui étais-je?
    À peine une épouse d’un pasteur, une servante de Dieu. Et sachant que nous sommes des serviteurs, nous n’avons pas le droit de remettre en question quoi que ce soit, mais d’obéir. »

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  3. Le Pasteur nous a justement parlé cette semaine de ne rien garder en nous, mais avec votre article en complément je comprends l’ampleur de ce conseil. Ne pas laisser en moi quoi que ce soit qui trouble mon âme et mette en péril mon Salut.

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  4. Bonjour Madame,

    Je vous confirme madame c’est la vérité. J’ai fait cette expérience ça ma soulagé c’est comme si ma poitrine était serré. J’ai continué à ne pas garder des choses qui me fait mal.

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  5. Merci pour ce message. En ce moment Dieu parle beaucoup avec moi par rapport à cela. Et c’est vrai
    que mon Salut est la chose la plus importante et sue garder des choses lourdes a l’intérieur n’est pas bon, il faut parler et se vider. Merci encore

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  6. Bonjour Madame,
    Merci beaucoup pour ce conseil. Je suis plusieurs fois passé par là, avec le cœur lourd et confuse, ne sachant quoi faire. C’est tellement pesant à vivre, en effet, le meilleur moyen pour résoudre cette situation est parlé. Sur le coup ce n’est pas évident car on se dit « mais que va-t-on penser » mais comme vous l’avez dit madame, si cela nous permet de préserver son salut, alors oui, il faut parler, résoudre absolument cette situation.
    Merci encore madame pour cette direction.

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