De mère à mère: Comment dois-je corriger mes enfants?

Viviane Freitas

  • 7
  • Avr
  • 2015

De mère à mère : Comment dois-je corriger mes enfants?

  • 7
  • Avr
  • 2015

Dans l’ancien temps, il y avait une pensé que « pour apprendre il était nécessaire de souffrir »; comprenez-vous, cette pensée, que si l’enfant n’a pas de douleur, la réprimande n’est pas efficace?

De ce fait, l’enfant se faisait frapper pour être sage!!!! Non seulement, l’enfant souffrait des agressions physiques, mais aussi verbales, étant ainsi humilié et maltraité. Nous l’avons vécu autrefois et je vous pose la question suivante: « Avec autant de choses mauvaises et négatives, pourrait-il y avoir un résultat positif ? ».
Impossible !!
Nous avions des enfants plus respectueux, cependant par peur. L’acte de frapper l’enfant, ne l’éduque pas afin qu’il ait le contrôle sur ses impulsions ni le contrôle sur sa propre vie. Nous devons appliquer l’autorité sans violence, avec tendresse, amour et respect.

Nous comprenons tout au long du temps que le mot discipline, est dérivé du mot «disciple», qui signifie «personne qui suit le maître ». Un disciple suit son maître non par peur d’être puni, mais parce qu’il a la pleine conviction en lui. Donc, mon premier conseil c’est avoir « la crainte de Dieu ». Si nos enfants sont disciplinés dans la Parole de Dieu et en conformité avec celle-ci, ils grandiront craintifs et disciples du Seigneur Jésus.

Autre que cela, nos enfants ont besoin de règles, des limites et ils doivent apprendre à les suivre même lorsqu’ils ne sont pas d’accord.

S’il y a des règles, vous pouvez donc les enseigner qu’une fois le non-respect de ces règles, ils auront des pertes. Ils devront se responsabiliser par leurs actes et subir les conséquences de leurs mauvais fruits, causés par leur désobéissance.

Donc, si par hasard votre enfant grandit libre, nous allons vous aider à changer cela, ok?

La première chose que vous devez faire, c’est:

Parlez à votre mari et décidez ensemble les nouvelles règles de la maison, selon les limites que votre enfant a besoin, gardant à l’esprit que les règles doivent être protectrices et non convaincantes.

Avec les règles établies, faites un tableau (cela peut être fait sur l’ordinateur, en papier, en papier épais ou sur un tableau magnétique …) où les règles seront écrites ou alors si votre enfant est encore petit, un cadre avec des dessins, des images qui symbolisent les règles, selon son âge. Commencez avec trois règles et ajoutez d’autres au fur et à mesure. Donc vous allez expliquer à votre enfant chaque règle et lui faire comprendre le «pourquoi» de chacune. Il est très important le message de que «les parents sont préoccupés par leurs enfants, ce qui peuvent leur arriver, et à travers ces règles ce sera un moyen de les protéger et de les enseigner. » Lorsque qu’on croit à une règle, en général, l’enfant la respecte et il se corrige.

Une fois les règles écrites sur le tableau et bien expliqués; rendez votre enfant conscient que désormais il devra suivre toutes ces règles.

– Au bas du tableau, écrivez ce qui se passera lorsqu’il ne respectera pas toutes les règles. Le non-respect doit résoudre d’une perte, notamment du temps pour assister la télévision, du jeu vidéo, autres jeux, ou toute autre activité qu’il aime.
* À la maison le non-respect d’une règle fait Gabi perdre l’une de ces activités que j’ai mentionnées ci-dessus; le non-respect de deux règles, il perd le droit à la télé pour une journée ou même une semaine; et le non-respect de trois règles ou quelque chose de plus grave, il perd un entrainement au football, qui c’est la chose qu’il aime le plus.

La continuité du non-respect d’une même règle ou toute attitude expressément interdite peut lui entraîner la correction. Cela doit être de façon équilibrée, ou soit, si la mère est très irritée, elle doit donner des avertissements à son enfant de qu’il sera corrigé et elle doit attendre que la tension passe. Ne le corrigez pas tant que vous n’êtes pas calme, le savez-vous pourquoi? Parce que lorsque nous sommes troublées, nous avons tendance à exagérer et à décharger la colère, et cela n’est pas bon, plutôt qu’une correction ce sera votre énervement, cela démontrera votre manque de maîtrise de soi, ce qui peut blesser votre enfant et le faire devenir rebelle, agressif et révolté contre la situation, en plus de le faire s’éloigner de vous.

Rappelez-vous que: « maltraiter votre enfant c’est lui apprendre à avoir peur, le blesser et le faire souhaiter la vengeance . »!

Depuis que je suis entrée à l’église, j’ai appris que nous ne devons pas réprimander nos enfants avec nos mains, car celles-ci doivent servir pour les bénir. Et comment de la même main sortiraient des bénédictions et des attitudes violentes? Par conséquent, n’utilisez pas vos mains pour les corriger, mais lorsque vous aurez à lever votre main, qu’il n’ait pas à s’intimider pas ou qu’il n’ait pas à fuir, mais plutôt qu’il baisse la tête, sachant que vos mains sont pour le bénir uniquement, amen?

Alors, comment dois-je le corriger?
La Parole de Dieu parle au sujet de la «verge»:

« La folie est attachée au coeur de l’enfant; La verge de la correction l’éloignera de lui. » (Proverbes 22:15)

Mon mari et moi, nous avons une verge à la maison, nous l’avons consacré à Dieu et Gabi ne la touche pas, il sait que seuls la mère et le père peuvent l’utiliser. Nous utilisons dans des cas très rares, parce que la perte des activités qu’il aime, le mène à obéir aux règles, mais dans les cas extrêmes où nous devons le corriger, alors nous lui donnons un ou deux coups de fouet sur les fesses.

Nous le faisons de la manière suivante:

Nous prenons Gabi et lui amenons dans sa chambre. Là-bas nous le raisonnons au sujet de la règle qu’ il n’a pas obéi ou de la mauvaise attitude qu’il a pris. On lui donne toujours la possibilité qu’il s’explique, nous ne le corrigeons jamais par surprise ou sans qu’il sache la raison pour laquelle nous le corrigeons, non jamais!

À ce moment-là, nous le rappelons des fois que nous l’avions enseigné, des fois que nous lui avons rappelé sa mauvaise attitude, et que nous lui avons donné opportunité de savoir que s’il n’obéit pas il sera corrigé.

Après lui avoir parlé, nous lui demandons de se tourner et nous le corrigeons. Bien sûr, qu’il pleure, mais étant donné que nous sommes calmes, nous pouvons alors le calmer, en lui disant que nous le corrigeons parce que nous l’aimons beaucoup et que nous voulons qu’il soit un enfant et un jeune de Dieu, obéissant.

Puis, nous le prenons dans nos bras et nous prions ensemble où il demande pardon à Dieu pour avoir mal agit et il demande que Dieu l’apaise, qu’il ne soit pas triste, qu’il puisse apprendre, afin que plus jamais il ne vienne à faire de nouveau la même bêtise et qu’il n’est plus à se faire corriger de nouveau. Voilà!

Après cela, il s’excuse toujours et il dit qu’il a compris que nous l’avons fait pour son bien, donc nous parlons et nous voyons qu’il n’y a pas de cris, de désespoir, de pleurs et encore moins de scandale, tout est fait avec beaucoup de lucidité, nous devons être sur du besoin et de la foi.

« La verge et la correction donnent la sagesse, Mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. » Proverbes 29:15

Chères mamans, j’espère que je vous ai aidé à comprendre un peu plus à respect du besoin d’établir de règles, de limites, de corriger et d’instruire. Que le Saint-Esprit puisse vous inspirer et vous dirigez afin que vous puissiez éduquer vos enfants dans les meilleures conditions et dans la présence de Dieu.

Nous avons cette mission très importante entre nos mains et c’est à nous de l’exercer de la meilleure façon. Toute diligence et tout effort en vaut la peine, croyez-y!

Avec tendresse, Josi.

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5 comentários

  1. Merci beaucoup madame pour ce partage.
    Que Dieu vous bénisse ainsi que votre famille.

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  2. J avais vraiment besoin d un article qui m enseigne sur l éducation et la correction à appliquer sur mes enfants car en ce moment c’est le gros point d interrogation.
    Entre moi qui est la paix et qui n à plus le désir de m énerver et mes enfants qui grandissent et forgent labeur caractère.
    Cet article me permet de prendre de nouvelles dispositions et de mettre plus de es discipline.

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  3. Pierre-Lucile / Villejuif

    C’est vrai,vous adoptez la meilleure attitude, car les enfants d’aujourd’hui, sont difficile à raisonner.
    Je suis une maman d’un garçon de 16 ans, en plein dans l’adolescence, qui est loin de moi. Je l’ai laissé depuis l’âge de 4 ans, en Côte d’Ivoire.
    J’avais l’habitude de tout lui donner sans réfléchir.
    Mon langage était c’est « mon seul fils il mérite d’être chouchouté » donc, je répondais à tous ces désirs.
    les conséquences de cette mauvaise attitude de ma part est que, mon fils est habituer au grande choses de valeur.
    Lorsqu’une nouvelle marque d’un jeu ou appareil, est diffusé, bien étant, en Afrique, il est déjà informer qu’un tel ou tel appareil sortira à tel date en France, et qu’il faut que je lui achète, ce qu’il veut pour être au même,niveau que les enfants d’ici pour dire que sa mère est en France, c’est la raison pour la qu’elle il doit avoir tout.
    Lorsque le Saint-Esprit m’a éclairé, j’ai mis fin à cette folie qui n’est pas de Dieu. j’ai compris que j’étais entrain de pourrir mon fils.
    Quand il n’avait pas ce qu’il voulait il ne travaillait pas à l’école
    Grace à Dieu aujourd’hui je ne suis plus ni l’esclave du diable, ni de mon fils.
    Car je courrais comme une malade pour lui faire plaisir.
    tout cela a changé grâce à Dieu.
    Il s’appelle Darryl, lorsqu’il ne travail pas pour avoir une bonne note ou moyenne, pas d’argent de poche.
    Un jour, il s’est permis de me dire:
    Maman pourquoi, tu ne me donne plus l’argent de poche?
    Je lui répondu: plus d’argent de poche pour un enfant qui ne veut pas travailler, car moi je travaille avant d’être payer. La bible dit également, l’ouvrier mérite son salaire.
    Darryl me dit, bon maman pour te faire plaisir, je vais travailler maintenant.
    Je lui réponds, ah bon, tu n’a rien compris jeune homme.
    Si c’est pour moi que tu veux travailler, ce n’est pas la peine. moi je fais mon travail déjà.
    Pendant ce temps de combat, j’ai continué à clamer à Dieu pour lui, ce n’était pas facile car, à un moment donner, j’ai failli craquer et tout arrêter pour lui.
    Parce qu’il faisait tout à sa tête, mais j’ai compris qu’il jouait beaucoup sur ma faiblesse d’être toujours prête pour lui.
    Les réunions des mères qui prient m’a beaucoup aidé, ainsi que les réunion de rubis.
    bien, qu’ayant le Saint-Esprit, j’ai eu des moments de faiblesse pour mon fils. j’avais le cœur qui saignait, de résister aux supplications de mon fils à lui venir en aide même dans ces bêtises
    Non seulement, moi même j’ai été formé par le Saint-Esprit, mais mon fils aussi a compris qu’il agissait mal.
    Maintenant il s’est mit au travail, il ne me demande plus rien. Il se contente du peu. Il ose même ranger ces jeux pour les utiliser seulement pendant ces congés.
    La semaine dernière, il m’a dit qu’il est un grand garçon maintenant, et qu’il regrette tout le tord qu’il m’a fait car il ne veut pas être rejeter par Dieu, pour lui avoir désobéit, ainsi qu’à sa mère.
    Sans la direction du Saint-Esprit, j’aurai pu raté l’éducation de mon fils.
    Lorsque j’ai confié mon fils entre les mains de Dieu, j’ai eu la solution pour lui.
    J’ai compris aussi que pour donner une leçon à mon fils, il a fallu que je demande la direction à Dieu, et non de faire les choses par la force de mes bras.

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  4. Bonjour MM Viviane.
    Ce que vous venez de nous expliquer est compréhensible c’est vraiment la bonne façon d’éduquer et de corriger l’ enfant.Si nous Maman,Si nous adoptons cette altitude beaucoup d enfants seront dans le droit chemin.Merci pour le conseil soyez bénie.Bisous

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  5. bonjour , avec cet article , j’ai beaucoup appris .corigeons avec maitrise. merci

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