Pleine de bla, bla, bla!

J’ai toujours aidé mon mari à l’église, en faisant ce qu’une épouse de pasteur a l’habitude de faire.

Mais en fait, je n’étais pas en train d’être une bonne compagne, parce que j’ai commencé à parler, sans réfléchir, de tout ce qui m’arrivait, que ce soit bon ou mauvais.

Si j’étais contrariée par quelque chose, j’en parlais, je déversais un camion entier de paroles et ce qui était vraiment important de dire, cessait de l’être, c’était beaucoup de bla, bla, bla.
Je n’étais plus en train «d’additionner» avec lui, comme je devais le faire. Il ne voulait plus rien entendre parler, c’était comme si je jetais toute cette charge sur lui.

Cela le laissait irrité, il me disait: «Arrête d’apporter des problèmes sans m’aider à en trouver la solution.»

Il avait déjà tellement de choses à résoudre. Il m’a même dit qu’il ne savait pas ce qu’il m’arrivait.
Je savais que j’étais en train d’être embêtante avec lui, que je n’étais pas en train d’additionner, je détestais cela en moi.

Mon argument envers lui était: « la femme est ainsi, elle n’est pas semblable à l’homme qui n’a pas besoin de s’ouvrir et de parler avec quelqu’un… »

En assistant aux réunions d’épouses, j’ai commencé à mettre en pratique ce que j’entendais parler sur le sentiment. Alors j’ai commencé à être plus rationnelle. Je n’apportais plus les problèmes à mon mari, mais je pouvais lui transmettre comment nous pouvions les résoudre.

Il m’a dit que j’ai commencé à penser comme lui. Ce n’est pas que je me suis renfermée, au contraire, nous sommes plus unis, parce que j’apprends à utiliser la raison, il est devenu plus facile de le comprendre.

Je n’ai plus besoin de venir lui rapporter toutes ces petites choses et le laisser incommoder et le perturber.

Je m’occupe des choses à la maison et à l’Eglise, seule, comme une auxiliaire doit agir, et c’est le Saint-Esprit qui m’en donne la direction.
C’est le changement que mon mari a vu en moi, maintenant j’ai appris à être une femme plus rationnelle et plus pratique.

Avec la collaboration de Michele Melo Florêncio, Balzar, Equateur