Mon tout n’était rien

Viviane Freitas

  • 11
  • Mai
  • 2013

Mon tout n’était rien

  • 11
  • Mai
  • 2013

J’étais en train de participer à une réunion quand une voix à l’intérieur de moi m’a dit: Tu es très égoïste!


A cet instant là, j’ai commencé à m’analyser…

Je n’avais jamais vu cela en moi! Après tout, j’avais déjà remis tout à Dieu, je n’avais aucun rêve personnel et je ne vis pas en fonction des autres. Mais, cette parole insistait en moi et j’ai décidé de faire quelque chose pour résoudre mon problème.

Mais quoi faire? Comment pouvais-je prouver à Dieu et à moi-même que je n’étais pas égoïste?

La réponse est venue: je devais être radical.
J’ai pensé: je vais prendre tous mes plus beaux habits, je vais les vendre et les remettre sur l’autel. J’avais décidé et j’ai séparé mes vêtements, je les ai lavés et je les ai repassés avec le plus grand soin et je les ai mis en vente.
J’avais tout préparé et j’avais tenu à les mettre en vente personnellement. Mon espérance était que les gens aimeraient ces vêtements, après tout, c’était ce que j’avais de mieux.

Quelle déception! En commençant à les vendre, comme toujours les gens ont commencé à dire: «C’est cher»; «ces vêtements sont-ils nouveaux?». Jusque là, tout allait bien, mais alors ont commencé d’autres commentaires: «ce modèle est trop ancien», «au chinois nous en trouvons des moins chers et des meilleurs».

En écoutant ces commentaires, je me suis tus, mais dans ce silence, Dieu m’a parlé: «Ton tout n’est rien, mais ce rien, tu dois le remettre.» J’ai compris cela si clairement que le changement qui s’est passé à l’intérieur de moi, après que ce jour-là, Il m’a montré que même en ayant remis ma vie sur l’autel, j’étais encore attachée à des choses qui n’avaient aucune valeur et je ne m’en rendais pas compte.

Malheureusement, nous sommes exposés à ce qu’il arrive la même chose en nous, parce que combien de fois nous gardons et nous valorisons des choses en nous qui ne valent rien, comme une tristesse, une blessure, une autosuffisance, un péché, des choses que la personne pense être comme un bouclier, la protégeant ou le gardant dans une zone sûre, mais qui en réalité est en train de la tuer.

Ce parcours nous ne pouvons pas le porter plus que nous le pouvons, car plus lourd il est, plus il sera difficile d’avancer et d’atteindre nos objectifs. Pour cela, défaites-vous de ce poids, pour que vous puissiez aller de l’avant. Et si personne ne valorise ce que vous avez remis, ne vous inquiétez pas, car la personne qui obtiendra un avantage en donnant, c’est vous-même.

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23 comentários

  1. Merci pour ce message, car je réalise que ça ne sert a rien de se bloquer nous même en voyant l’un de nos failles et en fessant rien, mais il faut le prendre en considérations et le changer directement en le sacrifiant.

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  2. C’est un tres bon article qui me fait penser a une parole que j’entant souvent c’est que meme apres avoir fait tous ce qu’on devait faire on reste des serviteurs inutils , et on voit que meme apres avoir sacrifier son sacrifice n’a pas etait conciderer a la valeur qu’elle lui donnait . Merci pour cette article qui va m’aider tous les jours

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  3. Lorsque Dieu nous d’un point en nous que nous devons changer et que n’avions pas remarque , c’est soit nous travallons dessus et nous changons , soit nous refusons de l’admettre et nous nous nous mentons a nous meme .

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  4. Bonjour

    celà ne sert à rien de nous accrocher aux choses qui ne nous apportent aucun bénifice car elles sont là pour detruire notre etre interieur. debarassons – nous et soyons libre

    Soyer bénis

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  5. C’est vrai qu’il est difficile de se rendre compte que l’on est attaché à des choses qui ont peu de valeur. Cela demande de l’humilité. Mais c’est un sacrifice pour montrer à Dieu notre attachement à lui et pour recevoir de lui…

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  6. C’est vrai que nous gardons souvent quelque chose c’est très difficile de mettre la main sur cette dernière chose car parfois, elle est même invisible à nos yeux tant on en fait « notre » atout.

    c’est en fouillant et en écoutant la voix du St-Esprit qu’on y arrive.

    Patricia (BRC)

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