Je ne comprenais pas cela ainsi… (4ème partie)

Je m’identifiais avec l’histoire de cette Femme Samaritaine. Mon Dieu, mes réactions étaient exactement comme les siennes.

Lorsque le Seigneur Jésus lui a demandé de l’eau, elle lui répond immédiatement:

« Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. » Jean 4:9

La réponse de cette femme était pareille à celle que j’ai fais dans ma prière: « Pourquoi me demandes-tu à moi? Demande à une autre mère son enfant, à une mère qui a vécu toute sa vie avec lui, mais pas à moi, que je suis avec lui depuis quelques mois à peine!!! Vous vous souvenez de la 1ère partie de mon journal intime? « Je ne comprenais pas… ainsi – 1ère partie? »

La douleur était si forte, que lorsque j’ai pu apercevoir mon égoïsme, que je ne comprenais pas, comment j’ai pu réagir de cette façon avec celui qui m’a toujours compris et qui m’a toujours donné la vie. Comment pouvais-je avoir peur de Lui donner? Comment pouvais-je me sentir ainsi? Comment pouvais-je agir de cette façon face à celui qui m’a pardonné mes péchés????

Quand mes yeux se sont tournés vers la racine du problème, à savoir, mon égoïsme, j’ai dévié mes yeux vers ma chair. J’ai eu mal pendant quelques jours. Je ne me sentais pas mal, à cause de l’accusation ou du sentiment de culpabilité, mais de la repentance.

En lisant le verset qui a tiré le plus mon attention:

« Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive» Jean 4:10

Lorsque Jésus a prononcé: « Si tu connaissais le don de Dieu », j’ai compris de suite, que si je connaissais, je ne tarderai pas autant à donner. Je ne réagirai pas avec de la résistance, mais je remettrai tout ce qu’Il me demanderai.

Vous le savez, lorsque vous connaissais quelqu’un, vous n’avez pas de crainte, ni de peur, ni de soupçons. N’est-ce pas? Au contraire, vous êtes tranquille.

Alors, pourquoi craignais-je et avais-je peur? J’ignorais le don de Dieu.

Je sais bien, que j’avais de raisons pour sentir cette douleur de perte, à cause de qui c’est passé auparavant, qui a marqué ma vie, mais aucune raison ne justifie le manque de foi en Dieu, la certitude de choses qu’on espère, la conviction de faits que nous ne voyons pas encore.

La foi ne nous rend pas esclaves, au contraire, la foi nous délivre, nous donne la vie.

Poursuivant dans la parole de Jésus: « et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! » … Si je donnerai la priorité à mon Seigneur Jésus, je n’aurai jamais réagi ainsi.

Mes yeux se sont ouverts! Mon Dieu, c’était comme si j’avais de bandes aux yeux. L’égoïsme, le fait de vouloir tenir entre mes mains et de ne pas vouloir lâcher, à moment-là, je n’étais pas en train de vivre par la foi, ni d’avoir la paix. Regardez, combien de douleur j’ai eu, juste par avoir résisté à offrir!!! Il n’étais pas nécessaire de passer par tout cela, mais tout a coopéré à ma foi. J’ai appris la leçon.

J’ai réalisé qu’à certains moments de notre vie, où la tentation de protéger avec « bec et ongles » ce que nous sacrifions, cela nous rend esclaves. Plus vous voulez protéger, plus confiez dans vos propres ressources et non en Dieu.

Nous ne sommes pas tentés par quelque chose que ne nous intéresse pas, mais par celles qui font partie de nos besoins personnels.

C’est cette raison, que nous devons être toujours attentives à nous mêmes. Nous devons garder notre salut au jour le jour, parce que nous sommes tentés par nos besoins et nos désirs.

Quand nous écoutons la parole de Dieu de façon assoiffé, pour trouver la réponse à un objectif, non uniquement pour résoudre un problème, mais pour servir à Dieu, c’est là, que Dieu vient nous apporter l’eau vive.

J’étais assoiffé. Et je vais être sincère, pour autant que j’avais conscience de la foi intelligente, c’était très difficile à concevoir la raison pour laquelle je devais remettre. Mais, j’étais sûr que même si cela couterai mon « ego », je paierai le prix. Dieu le mérite.

« tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

Si je Lui demande, non seulement, Il me donnera la vie, mais Il me fera avoir l’eau vive afin de donner aux autres.

J’ai demandé à Dieu l’eau qu’il avait à m’offrir, et réellement Il me l’a donné.

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