De Retour au Passé – 71ème Partie

Viviane Freitas

  • 13
  • Juin
  • 2017

De Retour au Passé – 71ème Partie

  • 13
  • Juin
  • 2017

Les difficultés que j’avais avec mon portugais et avec ce nouveau défi, étaient continuellement présentent.

Mais ainsi comme les difficultés persistaient, la foi persistait. Je faisais ce que je pouvais. Certaines choses que je faisais pour développer, contrariaient ma volonté. Et l’une d’entre elles était de me visionner dans les émissions pour en faire les corrections. Pas du portugais, mais du thème.

Au-delà du fait de prier, j’étais disposée à apprendre avec qui voulait m’enseigner. Je voulais apprendre, peu importe de qui, je devais développer pour honorer et glorifier Dieu. Cet honneur rendu à Dieu n’était pas lié à mes émotions. Rien de cela! Au contraire, j’avais conscience qu’indépendamment de qui allait être avec moi à l’antenne, je devais apprendre à m’ajuster. Parce que l’Œuvre de Dieu est ainsi.

Et vous savez une chose? L’Œuvre de Dieu ne peut pas s’arrêter à cause de mes conflits. Je dois les surpasser et, par ailleurs, passer de la vie. Et c’est dans ces difficultés que nous apprenons à exercer la foi. Et pour moi exercer est toujours une découverte, il n’y a pas de manuel pour cela.

Avec les difficultés, nous avons aussi une grande chance de construire une amitié. Il y avait une épouse Africaine, qui était venue faire l’émission avec moi. Elle ne parlait pas le portugais, parce qu’elle l’avait étudié, mais pour cohabiter avec les pasteurs. Cependant elle se démarquait à mes yeux. Bien qu’il y avait une autre épouse, qui était portugaise et qui parlait bien aussi. Nous avions toutes les mêmes conflits initiaux. Mais nous étions là, toutes les semaines combattant notre chair, nos volontés et les pensées négatives.

Nous avons ainsi construit une belle amitié! À vrai dire, au Centre d’Accueil nous en construisons tout le temps. Même avec l’épouse, qui a perdu patience quelques fois, je voyais en elle aussi de la patience pour d’autres choses. Celui qui profite de ces difficultés, répare ses erreurs et apprend aussi à comprendre les autres. La foi vivante est ainsi. Elle soutient, non pour favoriser les émotions, mais pour faire ce qui est juste.

À cause du programme «Choses de Femmes», je n’investissais pas dans l’anglais. Je faisais le choix de ce qui était le plus important à ce moment-là…

Avec la foi, je découvrais comment me lancer dans un domaine à la fois. En exerçant la foi, en veillant, en étant attentives, nous allons découvrir des erreurs et nous concerter. Au fur et à mesure que nous l’exercerons, nous nous perfectionnerons à chaque étape et ainsi nous construisons ce qui n’existe pas. Et par là, nous élargissons notre vision envers les choses, parce que nous ne fuyons pas des défis.

Les défis m’ont aidé à créer plus de dépendance envers Dieu. Il nous font voir les choses de façon différente, parce que nous ne restons pas dans le même état dans lequel nous nous trouvions.

Il est merveilleux de participer à la foi que Dieu nous donne, l’utilisant et apprenant avec elle.

Série: De retour au passé

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1 comentário

  1. Bonjour madame Viviane, je suis contente de lire ce message parce que je vis une situation similaire.
    Je suis au centre d’accueil Universelle cela fais 11 ans, mais malgré toutes ces années, je n’avais pas appris ce qu’est être dépendant de Dieu. La où je travail, je me sens inférieur aux autres qui ont un niveau d’étude élevé par rapport à moi. Mais avec votre témoignage, j’entend la voix de Dieu qui me dit de ne pas me sentir faible, m’inférieur, mais de relever la tête et de crois en lui. Merci madame que Dieu vous bénisse et vous utilise encore plus.

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