MON AMIE : N°6 – COMPRENDRE

Viviane Freitas

  • 18
  • Nov
  • 2015

MON AMIE : N°6 – COMPRENDRE

  • 18
  • Nov
  • 2015

Bonjour à tous les internautes, c’est merveilleux, d’être ici avec vous, à nouveau, cette semaine. Et nous le serons aussi la semaine prochaine, jusqu’à je ne sais quand, mais nous serons ici ensemble pour lutter pour vous.

Alors, mes amies internautes, c’est un plaisir de lire vos commentaires ici. Tous les jours je vais sur le blog pour voir ce que vous commentez. Si vous laissez votre commentaire sur Facebook, je confesse je ne le lis pas! Je vais direct sur ma page, tous les jours, la page que je visite le plus, c’est mon blog! Je confesse, je suis ma propre amie, je dois savoir comment vont mes internautes et si j’entre dans les réseaux sociaux comme Facebook, twitter etc… Je vais me perdre! Donc, je n’entre que dans un seul endroit, cela m’aide et vous pouvez également m’aider en participant sur le blog, écrivez là-bas, séparez quelques minutes pour écrire afin que j’en sache plus à votre égard, de cette façon je pourrai vous aider, si je ne vous connais pas, je n’arriverai pas à vous aider et vous pouvez interagir, c’est si bon, après tout je n’ai pas comment lire tous les commentaires ici, mais j’ai beaucoup envie de répondre à chacune de vous. J’aimerais beaucoup, mais il faudrait du temps pour cela.

Aujourd’hui je vais lire le commentaire de la chanceuse, je vais dire chanceuse parce que parmi tous les commentaires, elle a été choisie. Je vais lire de commentaire de Natália de Setúbal (Portugal), elle dit cela:

«Bonjour Mme Viviane, je m’appelle Natalia, j’ai 20 ans et j’ai commencé à fréquenter le Centre d’Accueil, il y a quelques semaines. Dieu a touché mon cœur et m’a fait voir qu’Il est Le seul qui peut remplir le vide que je ressens. Je commence à donner mes premiers pas dans la foi maintenant, j’ai cru que le plus dur serait de laisser mes amitiés, les drogues, l’alcool, les fêtes, l’argent, les mauvaises sources, les désirs sexuels, mais non, aucune de ces choses n’ont été difficiles pour moi. Au fond, j’ai toujours su que ces amitiés n’étaient pas sincères et les mauvaises choses, je ne les faisais que pour contrarier, faire la différence ou être acceptée parce que je croyais que je ne méritais que cela. Lorsque je veux quelque chose, je m’efforce pour l’atteindre et maintenant ce que je veux à tout prix c’est la présence de Dieu dans ma vie. Mais ce qui est vraiment difficile pour moi, c’est découvrir qui je suis, ce que je veux.

Depuis que j’ai commencé à écouter les audios, ils m’ont beaucoup aidé, j’ai même écrit sur mon enfance et j’ai vu que ce qui m’a marqué, c’est le fait de me sentir rejetée. Je me suis toujours dit que ma même m’aimait, même si elle a toujours vécu loin de moi. Alors que mon père n’a jamais voulu avoir de mes nouvelles, il ne m’a même pas reconnue. Et ma mère a toujours vécu à l’étranger. J’ai été élevée par plusieurs personnes, elle a toujours envoyé de l’argent, mais si elle continue à vivre loin de moi, même en étant dans le même pays. Elle croit que l’argent peut remplacer son absence dans ma vie. Quant à ce dont j’ai peur, j’ai peur que les personnes ne m’aiment pas, tout ce que je fais ou dit, est avec peur. Je me demande toujours ce qu’ils pensent de moi, s’ils sont en train de m’aimer. Ma pensée est ma propre ennemie, parce que je pense à tout moment que cette personne peut être en train de faire semblant et qu’elle ne m’aime pas. J’en suis déjà arrivée à me demander si ma mère m’aimait. Quand j’étais plus petite, je croyais que j’avais été adoptée. J’ai peur de rester seule, sans personne. Mais en vérité, c’est ce qui arrive. J’ai déjà cherché à ce que les personnes m’aiment de différentes façons, en essayant de rentrer dans leur monde. J’ai essayé de leur faire plaisir en vivant de leur manière pour qu’elles puissent m’aimer. Quand j’écoute les audios, je pleure, parce que je me vois dans tout ce que vous dites. J’ai besoin d’aide, Mme Viviane.»

Bon, aujourd’hui j’ai une surprise pour vous, c’est ma fille Vera.

Mme Viviane: Coucou Verinha

Vera: Coucou. Bonjour, c’est un plaisir d’être ici avec vous.

Mme Viviane: Alors Verinha, cette jeune femme, Natalia, a une vie qui ressemble beaucoup à ton histoire. N’est-ce pas?

Vera: Oui, elle est semblable. C’est drôle parce qu’elle dit que lorsqu’elle écoutait, elle pleurait, et quand, vous maman me parliez, je pleurais aussi parce que vous me voyez d’une façon que je ne me voyais pas. Je pleurais pour cela, parce que vous me compreniez.

Mme Viviane: Donc tu crois que vous vous ressemblez. Et ce que Natalia est en train de vivre est aussi le cas de beaucoup personnes qui parfois n’ont pas vécu la même histoire. Mais par exemple, elle a vécu dans un foyer inconstant, elle n’a pas eu une référence, alors au-delà du fait ne pas avoir eu une stabilité dans sa famille, elle n’est pas sûre d’elle, la femme manque souvent d’assurance. Chez moi, j’ai eu mes parents, ma sœur et ils m’apportaient tous du confort, alors maintenant j’imagine une famille détruite, qu’est-ce que cela fait à un enfant et, par conséquent, elle devient peureuse, elle n’est pas sûre d’elle-même, pleine de traumatismes, elle n’a personne sur qui compter, n’est-ce pas Vera ?

Vera: Une des choses que j’ai découverte sur moi, c’est comme j’ai été élevée dans différentes maisons, j’ai vu que j’étais une Vera différente dans chacune d’elle, je n’avais pas formé une personnalité, je m’adaptais à cette famille. Lorsque j’allais dans une autre, je m’adaptais à celle-ci, aux besoins de cette famille, donc je n’étais jamais le même Vera, je changeais toujours. Et lorsque j’ai découvert cela, j’ai vu que je ne me connaissais pas parce que j’étais à chaque fois une Vera différente.

Mme Viviane: Oui, parce que le monde autour de toi, dans le premier monde lorsque tu étais avec nous, après tu es allée dans une autre famille où c’était difficile de vivre et ensuite tu es encore allée dans une autre famille lorsque tu étais déjà adulte. Et quand tu étais dans cette deuxième famille tu ne pouvais pas être qui tu voulais être, car elle était pleine de discipline et cela ne te laissais pas être naturelle. Bien sûr que la discipline est bonne, très bonne, mais parfois l’excès d’imposition n’est pas accompagné de tendresse, de douceur. Ma mère me disciplinait mais d’un autre côté une tendresse, de l’amour, cela compensait la discipline. Cela est difficile de faire face à la discipline, car nous être-humains, notre chair, est indisciplinée, elle veut faire, veut mentir, veut tromper, veut faire des choses qu’elle n’a jamais faites, que personne ne lui a appris, mais elle apprend à le faire, par défense, par peur et cela se produisait beaucoup, Vera avait beaucoup peur et dans l’autre famille, qui l’a très bien reçue, une famille mexicaine tu as dit, t’as aidé à te sentir à la maison et t’as fait comprendre ce qu’il manquait dans l’autre maison, et tu as commencé à comparer cela avec ce que tu étais en train de vivre. Lorsque tu es venue chez nous, tu as dû apprendre d’autres choses, une nouvelle famille, tu as dû te soumettre à nouveau, moi comme mère et toi comme fille, tout était nouveau et je vais en parler plus dans mon journal, si vous suivez le journal, mon amie, je suis encore en Californie et Vera n’est pas encore arrivée mais elle va arriver. Aujourd’hui c’est l’audio de mercredi, mais le mardi je publie mon journal, vous pouvez y laisser votre commentaire, j’aime beaucoup vous écouter.

En ce qui concerne le traumatisme auquel vous faites face mon amie, vous avez vécu des choses dans votre passé, des choses qui sont arrivées dans votre enfance ou dans votre adolescence, ou dans votre jeunesse, ou avec vos enfants, je ne sais pas, les traumatismes qui ont marqué votre vie, dans ce cas-là, celui de Natalia, elle nous dit qu’elle a besoin d’aide. Voyez que pour plus de douleurs que vous avez vécues, étant victime de cette histoire, vous portez en vous des choses qui vous porte préjudice.

Lire les commentaires, c’est merveilleux, mais maintenant nous allons parler sur le message de mon amie. Le message de mon amie aujourd’hui c’est comprendre. Vous devez comprendre votre situation, vous savez ce que vous avez vécu aujourd’hui, hier, dans votre passé, dans votre enfance, tout ce qui s’est passé avec vous, s’est passé seulement avec vous, même en ayant des frères ou sœurs chacun réagit d’une façon différente à la situation, peut être que vous étiez la plus compliquée, mais votre sœur était plus gentille, ou vous étiez plus gentille, mais votre frère était compliqué, chacun est différent, même dans la manière d’agir, de parler avec les personnes, avec vos parents, dans votre emploi, etc…

Mon amie, vous devez vous comprendre, comprendre votre histoire, c’est pour cela que dans le premier audio, nous vous avons demandé d’écrire sur votre enfance, je sais que beaucoup d’entre vous résistent pour ne pas retourner dans le passé, parce que cela vous fait du mal, peut être que vous fuyez même du passé ou alors vous vivez dans le passé. Dans tous les cas, il y a des problèmes, parce que vous ne les avez pas expulsés, vous devez regarder votre passé, j’ai dû regarder dans mon passé pour me comprendre. Aujourd’hui, c’est vous. Nous sommes dans ce monde et nous sommes tous des êtres humains, personne dans ce monde n’est un ange, qui est né d’un père et d’une mère et qui soit ange parmi nous. Le Seigneur Jésus a été Le seul qui est né, et qui est né conduit par le Saint-Esprit dans le ventre de Marie, mais en réalité Il a vécu en chair et en os, Il a eu les mêmes tentations que nous nous avons, mais Il S’est révélé comme Fils de Dieu, même en ayant la même possibilité de pécher comme l’un d’entre nous. Il a montré qu’il était fidèle, qu’Il était véritablement le Fils de Dieu.

Bon et vous mon amie, concernant votre passé, tout ce que vous gardez de votre passé, ce que vous évitez de commenter à propos de votre passé, ou que vous évitez de parler ou même de développer ce qui vous est arrivé… Souvent vous évitez d’y faire face. Et lorsque vous évitez cela c’est comme si vous aviez peur, ou votre passé est dans la manière dont vous parlez, cela est en vous, vous vivez votre passé donc pour vous cela est toujours la faute de vos parents, de quelqu’un, de vos frères et sœurs, de vos employés, de votre patron, pour vous il y a toujours un coupable, mais à vrai dire, vous ne vous rendez pas compte de votre conduite, votre langage, votre être, vous vous voyez comme la victime et lorsque vous vous voyez comme la victime, vous vous donnez tout les droits de sentir la tristesse, la rancune, la déception, la haine, vous portez tout cela avec vous, sans croire qu’il peut exister quelque chose de mieux pour vous. Vous croyez que vous ne pouvez pas être aimée parce que vous n’avez pas été aimée, vous croyez que vos rêves sont détruits, parce que dans le passé vous avez essayé de rêver et vous avez détruit votre famille, votre vie sentimentale, votre rêve de réussir dans la vie.

Vous finissez par être votre propre ennemie, mais d’une manière subtile, parce que vous vous dites, même à vous-même, je suis une bonne personne, je suis de Dieu, j’ai déjà été délivrée, je suis ici pour aider les gens, je suis ici pour servir Dieu. Et vous êtes, comme Natalia, qui se disait à elle-même: «non, ma mère m’aime», en d’autres termes, elle était en train de se convaincre d’une chose sur laquelle elle doutait et elle ne voulait pas faire face à la vérité. Je ne peux pas dire que sa mère ne l’aimait pas, on ne sait pas ce qui est arrivé pour que cela se passe ainsi, mais d’une certaine manière Natalia, votre mère a aussi un passé, une conscience qui la fait se sentir en échec devant sa fille. Cela est évident, elle est mère, même si elle est loin, elle a sa conscience et vous aussi, vous avez votre conscience, internaute, mais au-delà d’avoir votre conscience, vous avez vos sentiments. Vos sentiments qui vous font faire des comparaisons avec d’autres mères, vos sentiments vous disent que vous n’êtes pas aimée, que vous n’êtes pas chérie, que vous n’avez pas d’attention, que vous êtes même une personne, à cause des circonstances. Évidemment, les circonstances influencent beaucoup, nous allons en parler ici chaque semaine en parlant de mon amie, j’ai même écrit dans mon bloc-notes, plusieurs choses que je voulais aborder avec vous, mais je pense que ce sera trop de choses.

Mais, maintenant vous allez comprendre qui vous êtes. Vous avez déjà découvert beaucoup de choses sur votre enfance, je veux que vous remarquiez vos attitudes, vos comportements, lorsque vous êtes en face d’une autre personne, comment vous vous sentez, qu’est-ce que le nouveau représente pour vous? Qu’est-ce qui se passe dans votre tête, qu’est-ce qui se passe avec vous. Quand vous vous fixez sur vous, parce que bien des fois vous faites très attention aux autres, à ce que les autres ne font pas pour vous et vous vous discriminez, vous vous souciez de ce que les autres pensent à votre égard, comme vous l’avez dit Natalia: «Je m’adaptais à l’atmosphère et je faisais tout pour me sentir aimée» en raison d’un besoin que vous aviez. Parfois, à cause d’un besoin vous vous mêlez à de mauvaises relations, vous vous précipitez, vous faites de vous une victime. Lorsque vous faites de vous, une victime, vous faites de vous votre pire ennemie. Lorsque vous voyez quelqu’un comme une victime, vous aurez mal pour elle, vous serez molle, vous n’allez pas la corriger, vous ne résoudrez rien. Maintenant imaginez que vous même vous vous voyez comme la victime, la pauvre de l’histoire… Nous tous, je ne parle pas seulement de Natalia, mais de moi aussi, j’ai eu mon passé et je vous l’ai déjà un peu raconté et lorsqu’on en parle, c’est triste, mais nous sommes dans ce monde, vous êtes dans ce monde et les personnes ne sont pas parfaites, les personnes sont des âmes, qui ont également leurs problèmes, elles ne se sont pas encore découvertes, comme vous également qui ne l’a pas découvert. Peut-être cela fait si longtemps que vous êtes là, vous êtes une dame, mais vous ne vous êtes pas encore découverte, vous ne comprenez pas la situation. Imaginez, vous qui êtes jeune, combien de choses vous portez en vous? Vous devez comprendre que si vous avez vécu une situation difficile, que faire d’intelligent? Comment résoudre cela?

La première chose est de ne pas se faire de victime, nous allons résoudre. Regardez je suis orgueilleuse, je suis égoïste, alors je vais faire tout au contraire et pour moi, mon amie internaute, la chose la plus difficile à voir, c’est que je suis en train d’être orgueilleuse, que je suis en train d’être égoïste c’est la chose la plus difficile à voir, parce que tant que vous vous voyez comme étant une victime, vous ne voyez pas votre orgueil, vous ne voyez pas que vous n’allez pas bien, le mot dit déjà: victime, pauvre personne, regardez dans le dictionnaire. Vous mettez une grosse couche, un bouclier autour de vous comme une protection pour votre orgueil, pour votre égoïsme, parce que les deux sont amis.

Vous protégez cela à l’intérieur de vous et vous n’enlevez pas cela de vous. Alors la première chose que vous devez faire, c’est comprendre que vous ne pouvez pas être la victime vous devez comprendre votre histoire vous ne pouvez pas vous accuser: «tu as fais ceci, cela…» Parce que cela vous fait stagner aussi. Vous n’avez pas besoin de vivre votre passé. Par exemple supposons que vous avez été une prostituée, mais est-ce que vous l’êtes toujours ? Non, mais vous avez toujours honte de votre passé. Ou parfois ce n’est pas le cas vous n’êtes pas une personne que vous discriminez mais l’un de vos rêves a été détruit. Ce rêve détruit doit vivre dans votre présent? Non, il a été détruit parce que vous ne saviez pas. A ce moment-là, vous étiez nécessiteuse, avec des insécurités, alors lorsque vous êtes ainsi vous acceptez n’importe quoi… Vous ne vous donnez pas de la valeur, vous commencez à implorer pour que ce rêve existe. Je ne sais pas si vous comprenez. Lorsque vous comprenez: «J’ai été cette personne maintenant je vais prendre soin de cette personne. J’ai été difficile, j’ai été orgueilleuse, j’ai été mauvaise…» D’accord. Je ne dois pas chercher à éviter de savoir que j’ai été tout cela. Et pour arriver à Jésus, je dois le faire dans cette condition, je dois voir mon état, voir que j’ai besoin et quand je vois ma réelle situation, ce n’est pas parce que les autres parlent ou non, je n’ai pas besoin que les autres affirment quelque chose, pour accepter ces paroles, non. J’ai besoin de résoudre mon état, parce que je me valorise, je prends soin de moi. Si j’ai des failles, parce que nous avons des failles, résolvons-les. Arrêtez de vous discriminez. De vous regardez de manière injuste. Vous voulez être parfaite, alors que vous êtes une âme. Ces caractéristiques que vous présentez d’insécurités, ces peurs, c’est tout ce que vous gardez à l’intérieur de vous. Et plus vous exposez, plus vous parlez, plus vous enlevez ces choses de vous, vous parlez, vous assumez qui vous êtes…Je n’ai pas besoin de vous écouter pour connaître votre passé et me rassurer par rapport à mon passé qui n’a pas été comme le vôtre. Vous avez besoin de vous exposez parce que vous avez besoin d’arracher cela de vous, mais comment vous aller arracher cela de vous si vous ne parlez pas? Surtout, vous qui êtes une femme, Comment nous les femmes nous réglons les problème? En communiquant. Nous les femmes, nous savons toutes que nous avons besoin de parler, communiquer, exposer. Et souvent nous paraissons très communicatives dans le sens d’être sympathique, nous avons de la conversation mais vous ne parlez pas de vous. Vous êtes apparemment communicatives, mais vous ne parlez pas de vous. Je ne parle pas pour les hommes, parce que je ne suis pas homme, je suis une femme et l’homme est différent de la femme. Eux, ils sont plus rationnels, ils utilisent la raison et développent cela, ils résolvent cela, alors que nous sentons plus. Et pour résoudre certains conflits pour régler les sentiments qui sont à fleur de notre peau nous devons éclaircir les doutes, parler, enlever la timidité, la honte, la peur, nous avons besoin de nous exposer afin régler les problèmes, sinon nous allons les accumuler. Alors vous devez comprendre la situation.

Lorsque Vera est arrivée, je savais que son passé n’était pas bon, parce que Luis était déjà arrivé et il m’avait fait un résumé de ce qu’il se passait. Luis et Vera n’avaient pas de bons yeux envers nous, parce qu’ils ne savaient pas ce qui c’était réellement passé, parce que l’histoire avait été mal racontée. Et lorsqu’elle est arrivée, nous avons eu beaucoup de difficultés et je la comprenais. Je savais qu’il y avait Vera à l’intérieur d’elle, mais je voyais cela parce qu’avant, Dieu m’avait fait me voir. Il m’a fait me rendre compte en 2012, en Janvier 2012, j’ai vu toute l’histoire de ma vie et même quand j’étais née de Dieu je n’avais pas vu mon histoire de cette manière. C’est pour cela que Dieu ne m’avait pas donné mes enfants avant, parce que je n’allais pas les comprendre, j’aurais eu beaucoup de mal à confronter ce problème, j’aurais eu encore plus de problèmes. Je n’allais rien résoudre. Dieu fait tout au temps convenable. Vous qui suivez le blog, je venais de boire l’Eau de la Vie et je passais cette Eau de la vie. C’est lors de l’un de ces voyages, en 2015, que Vera est arrivée. Mais quand elle est arrivée, il y avait mes conflits et ses conflits et je savais que j’étais responsable, la responsabilité me revenait plus qu’à elle parce qu’elle ne savait rien, elle ne connaissait pas la vérité, alors je l’attendais. Je la laissais agir, nous sommes même émues ici parce que cela a été fort mais cela a marqué notre vie. Je l’ai attendu, savais que je devais l’attendre mais je ne savais pas non plus comment agir, c’était une nouvelle phase de ma vie, une nouvelle étape.

Vera: Je voudrais dire quelque chose à Natalia. Natalia vous êtes une Natalia brisée et orgueilleuse. Vous êtes brisée parce que vous avez toujours essayé de vous adapter aux autres, vous n’avez jamais été vous-même, vous avez toujours voulu plaire aux autres. Lorsque j’ai compris que j’étais une Vera brisée, que je n’avais jamais été moi-même, c’est Dieu qui me l’a révélé et quand j’ai compris cela, j’ai commencé à comprendre mes réactions, pourquoi je faisais les choses, mes décisions. Alors vous êtes une Natalia brisée, vous avez plus d’une Natalia à l’intérieur de vous. Et vous devez toutes les découvrir pour que vous puissiez vous connaître. Et vous êtes orgueilleuse, parce que vous avez peur d’être transparente, vous et Dieu savez tout ce qui vous est arrivé, mais maintenant vous dites que vous avez peur de rester toute seule… Les hommes de Dieu parlent de désert et c’est votre désert, restez seule. Être seule pour vous découvrir, mais vous devez en profiter, soyez transparente. Cherchez quelqu’un pour vous accompagner au long de ce processus parce que cela m’a aidé. J’étais seule, mais je ne cherchais pas de l’aide. Lorsque j’ai demandé de l’aide à ma mère, lorsque j’ai vu cela en moi, j’ai commencé à accepter et pratiquer ce que ma mère et les épouses me disaient, et c’est là que j’ai commencé à changer et c’est ainsi que j’ai découvert Dieu.

Mme Viviane: Et toi Vera, tu ne le faisais pas parce que tu ne le savais pas. Natalia souvent nous manifestons un orgueil, mais on ne sait pas que nous sommes en train de l’être et lorsque l’on parle à une épouse, elle nous oriente, on commence à voir seulement lorsque l’on parle avec transparence. Je parlais ainsi avec toi Vera, tu dois parler, je savais que tu avais des difficultés à parler, parce que moi aussi j’en ai eues. Alors j’ai compris que tout a un moment précis et parce que tu as vécu plusieurs choses dans ton enfance, je devais manifester ma foi, je devais découvrir, je devais apprendre. Toutes les mères vivent avec leurs enfants pendant de nombreuses années mais moi non. Je l’ai vu à 7 ans pour la dernière et après à 22 ans, plusieurs années se sont passés, elle était un enfant et quand elle revenue, comme adulte, elle ne me donnait pas d’attention. J’ai dû attendre et le temps est notre ennemi, il ne veut pas qu’on attende, il vous fait rester anxieuse, vous fait souffrir parce que cela prend du temps et cela n’a pas pris de temps, parce qu’elle est revenue cette année et elle est complètement différente de quand elle est arrivée. Vera ne croyait pas qu’elle arriverait à changer. N’est-ce pas Vera?

Vera: Je n’y croyais pas, j’utilisais mon passé comme une excuse que je ne pouvais pas changer.

Mme Viviane: C’est ce que je disais, parfois vous qui parlez de votre passé, vous vous accrochée au passé aux traumatismes, aux choses qui vous sont arrivées et tout est un motif pour le faire. Tout ce qui vous a fait «perdre» de l’attention, de la tendresse, «perdre» quelque chose vous fait même être une personne inappropriée parce que vous accumulez en vous des sentiments qui ne sont pas bons pour vous, ils vous font du mal, ils vous font être mal. Cela vous rend méfiante, vous ne croyez plus en vous, Pourquoi? À cause de votre passé, à cause de ce qui est arrivé, on vous a déçu, vous n’arrivez plus à vous faire de nouveaux amis, à avoir des relations, vous n’arrivez à rien, vous n’arrivez pas à imaginer le meilleur pour vous .Vous vivez de manière négative, c’est un traumatisme, c’est quelque chose que vous devez enlever de vous. Vous pouvez y arriver, Natalia et je vous vois commencer déjà. En laissant ici son commentaire, elle s’expose, c’est un grand pas, ce n’est pas normal pour une femme, car la femme elle aime se cacher, elle veut montrer de bonnes choses. Parce que parlez mal d’elle alimente une insécurité qu’elle ressent déjà. Mais ce n’est pas le cas. Quand vous parlez, pas mal de vous, mais que vous affrontez votre réalité « Nous allons résoudre, je suis cette personne, mais résolvons cela…». Je dois assumer, vous devez assumer.

Je voulais vous dire à vous, qui laissez vos commentaire: «J’ai besoin, amie internaute, j’ai besoin que vous participiez ici, dites la vérité, que faites-vous au-delà d’écrire dans le blog? Dans le cahier? Vous vivez dans le passé? Sinon, que vivez-vous? Dites-moi, je veux savoir ce qui se passe avec mes internautes, je veux savoir. Je suis ici pour vous. Ne vous inquiétez pas. Mon amie, entre amies on se comprend, n’est-ce pas? J’ai beaucoup vécu dans mon passé, vous savez, moi aussi j’ai été terrible, très orgueilleuse, égoïste et je devais manifester une bonne chose, mes parents ont été de bons parents. Vous voyez, vous pouvez avoir tout en votre faveur, mais en tant qu’être-humain nous devons comprendre que l’on a besoin de Dieu.»

Nous serons de retour la semaine prochaine.
Bien à vous!

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18 comentários

  1. Merci. Je veux me comprendre moi. J’ai été trop critiqué et incomprise par les autres. Je me suis retrouvée. Et je retiens que « Lorsque vous faites de vous une victime, vous faites de vous votre pire ennemi » Que Dieu Vous bénisse chères Viviane et Vera 😀

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  2. Merci. Je veux me comprendre moi. J’ai été trop critiqué et incomprise par les autres. Je me suis retrouvée. Et je retiens que « Lorsque vous faites de vous une victime, vous faites de vous votre pire ennemi » Que Vous bénisse chères Viviane et Vera 😀

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  3. Bonjour Madame,

    Comment vous dire que c’ est exactement ce que je suis en train de vivre et ce post m as vraiment permis de me comprendre et voir que mes attitudes sont erronnees et que.sentiments. Il y a des choses que je pensais savoir mais a cause de ces mauvais sentiments, la pratique n y etais pas.. Hier soir je me suis entretenu avec une epouse et elle m a clairement dit que je devais tuer ces racines en moi pour pouvoir etre definit et avoir le bapteme du Saint Esprit. Avant de lui parler, quelques jours avant j avais deja lu votre post mais pas entierement et là en le lisant c est comme ci je ne l avais pas lu. Ça a ete vraiment un declic. Maintenant je sais ce qu il me reste a.faire;.LUTTER.

    Merci à vous et Vera, que Dieu vous benisse

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  4. Merci Mme, pour tout ses audio votre sincérité. Je vais continué à suivre afin de devenir ma meilleur amie.

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  5. Je viens d’affirmer que j’ai le Saint-Esprit mais face à certaine situation j’avais peur. Exemple à la prière de délivrance je n’avais pas peur de manifester ect .. Non , mais javais peur que l’on pense que j’ai un démon à l’intérieur de moi.
    Je suis toujours entraint de demander aux autre si ce que je fais a été bien fait je pense pas que cela soit erroné mais c’est de l’humilité qui cachait une grande insécurité. J’ai plus de facilité à suivre qu’à mener, car sinon ce sentiment se montrera et je ne serait pas à l’aise dans ce que je ferait et que se soit à l’église à la maison au travail partout ! C’est terrible en y réfléchissant.
    En m’analysant j’ai trouver mes événement de mon enfance qui correspondait à Ce qui ce passe aujourd’hui dès moment où j’ai été juger pour celle que je n’était pas, dès moment où l’on ne croyait pas en moi dès moment qui m’ont fait me sentir très triste et blesser. Maintenant que j’ai la certitude de ma délivrance, du baptême du Saint-Esprit, j’avais cette peur que quelqu’un vienne me dire que je ne suis pas.
    Je viens d’analyser toute ces chose mais je refuse den parler au présent de tout cela car je ne veux plus vivre ses marque du passer dans mon présent.

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  6. Bonjour Mme,
    Je décide de faire un grand pas aujourd’hui
    Je suis en lutte à l’intérieur de moi même par rapport à tout les domaine de ma vie. Mais je vais commencer par la vie sentimentale, j’ai du couper avec lui car j’ai été orienter par l’homme de Dieu qui m’a dit de couper cette relation, au fond de moi je connaissais déjà la réponse en allant le voir mais en allant lui parler c’était pour délivré mon âme du poids de cette relations car je n’en avait parler à personne car je savais les conséquences alors je nen avai pas parler. Mais je persiste à vouloir y croire, car à un moment donner j’ai eu une certitude qu’il était pour moi, je n’ai pas été sincère avec Dieu au moment que j’ai obéi et me suis détachée, je l’ai fais avec crainte, obéissance, repentance mais je ne Lui avait pas dis que je ne comprenais pas pourquoi un jour j’ai eu cette certitude et même été conduit par Lui à certain moment.
    J’ai mal au cœur rien ne va je me dis que je ne peux pas aller mal car j’ai le Saint-Esprit. Je ne veux pas dire ce qui ce passe à l’intérieur de moi car j’ai peur de ce que l’on va penser de moi, qu’on émette un jugement qui pourrait me blesser et ne définisse pas qui je suis,et je me suis demander pourquoi ?

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