L’ouvrière qui fuit les problèmes…

Je parle toujours ici de cas véridiques, des situations qui se produisent dans le quotidien des ouvrières et qui sont communes à beaucoup d’autres personnes!

Je n’ai aucune intention d’exposer qui que ce soit, mais plutôt de vous mener à comprendre votre besoin.

Après tout, nous ne traitons pas avec des objets ou avec des légumes, mais avec la vie, avec des âmes. Nous sommes des âmes! Ces questions sont sérieuses et impliquent notre salut! Pour cette raison, nous ne pouvons fermer les yeux et nous taire.

Cette semaine je suis allée voir une ouvrière, que j’observais depuis quelques jours, parce que rarement je la vois dans les réunions, uniquement le dimanche matin, cela a causé en moi, un sujet de préoccupation pour son état.

Pour parler avec elle, j’ai vu qu’elle faisait face à une situation financière très délicate. En s’ouvrant, lors de la conversation, il était clair qu’elle ne pouvait pas envisager une issue à sa situation, ce qui l’a fait rester en arrière-plan, sans courage pour travailler comme ouvrière, au cours de la semaine.

Elle me disait qu’elle faisait de tout, pour ne pas se rapprocher du peuple, parce qu’elle n’a pas de parole pour orienter les personnes qui vivent le même problème qu’elle.
Elle a utilisé le terme de toujours: Qu’est-ce que je vais donner si je n’ai pas? Comment puis-je aider cette personne, si je suis en train de faire face au même problème? Avec quelle morale vais-je le faire?

Je l’ai regardé fixement dans les yeux et je lui ai dit: Vous savez, pourquoi vous n’arrivez pas à aider les gens et leur donner la bonne orientation?

Malheureusement vous n’êtes pas dans le feu de la bataille, parce que vous n’êtes pas en train de lutter bec et ongles contre ce problème, à l’aide de votre foi et combattant le bon combat. Mais vous êtes en train d’alimenter des pensées d’échec, que vous n’êtes pas digne, que vous n’êtes pas un exemple. C’est pourquoi, ce découragement a pris soin de votre vie, en limitant votre développement dans l’œuvre de Dieu. Et le pire de tout est qu’au lieu d’apporter la solution, seules s’agitent les difficultés. Là est la raison de votre faiblesse, de votre manque de courage pour aller vers les gens!

Je vous dis encore une chose: Pensez-vous que vous n’avez pas de problèmes, étant ouvrière? Vous vous trompez! Nous aurons toujours des problèmes!

Maintenant, le plus gros problème, c’est vous-même, parce que vous vous laissez dominer par les situations défavorables et vous n’assumez pas votre foi. Et tout cela, parce que vous n’avez pas donné la priorité à votre vie spirituelle, car quand elle est avant tout, tout le reste est une conséquence.

Ouvrière internaute, peut-être est-ce aussi votre cas, alors il est clair que la seule chose, qui a la «capacité» de nous affaiblir, est le péché, parce qu’il souille la conscience et automatiquement, bloque la foi, mais les problèmes, eux oui sont nécessaires, car ces derniers, nous mènent à une dépendance de Dieu, lorsque nous les voyons comme des opportunités.

J’ai mis un terme à notre conversation en lui disant que le choix était pleinement le sien, ou elle utilisait les armes spirituelles ou elle serait vaincue et honteuse par les problèmes. Ces armes ne sont pas seulement la prière et le jeûne, mais tout d’abord sa vigilance à l’égard de ses réactions face à la situation, parce que la plus grande difficulté est de surmonter son propre ego!

Et vous qui venez de lire ce message, qu’elle est votre pensée? Laissez votre commentaire.