En assumant des responsabilités

En assumant des responsabilités pour développer, sans crainte de devenir plus mûres.

Beaucoup de jeunes ont peur de devenir matures, parce qu’elles doivent assumer des responsabilités. Les unes parce qu’elles dépendent des parents et ne veulent pas assumer leurs actes, d’autres ont même des responsabilités, mais ne sont pas assez mûres pour les développer.

Le fait d’avoir des responsabilités, ne signifie pas que vous êtes responsable; ce qui montrera cela, ou non, est la façon dont vous traitez ce qui vous a été confié: Si vous développez; y mettez toute la force et faites le meilleur, montrant ainsi que vous êtes digne de plus grandes choses.

Et en tout cela, je ne pourrai l’être – et l’avoir – que lorsque ma confiance est vraiment en Dieu. C’est ma vie avec Dieu qui me rend mature, capable de gérer tout ce qui m’est confié, sans déséquilibre, sans avoir à investir davantage sur certaines choses et moins dans d’autres et être ainsi une référence de Dieu dans ce monde.

J’écris cela, parce qu’il y a eu une phase dans ma vie où je ne voulais pas mûrir; j’étais très infantile, car mon éducation fut très compliquée. Je n’ai pas eu d’enfance et je pensais que je devais profiter du début de mon mariage pour vivre ce que j’avais perdu auparavant. Ce fut très difficile d’accepter que je devais mûrir… J’avais des responsabilités, mais je n’étais en rien responsable, ni même en tant que femme au foyer, épouse, etc.
Cela m’a apporté de la frustration. Je voyais d’autres personnes avancer, assumer leur rôle et moi je restais à la traîne…

C’est alors que je me suis révoltée! Je n’ai plus accepté d’être ainsi. Cela m’a fait beaucoup de mal, parce que j’étais habituée à cette petite vie; je faisais la même chose, chaque jour et à ma façon et le résultat était toujours le même.

Je savais que je devais assumer mes responsabilités pour grandir et développer, alors je suis partie vers la foi intelligente: J’ai cherché Dieu de toutes mes forces, comme jamais auparavant, parce que je savais que, seule, je ne serais pas en mesure de réussir…

Beaucoup ont coulé; bien des fois a surgi le maudit sentiment de «jeter l’éponge» et d’abandonner, mais ce fut là que je me suis le plus accrochée à Dieu et Il m’a donné les forces et la sagesse pour surmonter mes défis et limites.

Aujourd’hui, ce qui est considéré comme un défi, c’est ce que je veux!

Si c’est facile? Non! Suis-je une super-femme? Non! Ai-je peur? Oui! Mais je ne suis pas craintive, car je sais que si je n’affronte pas cela, je vais restée à la traîne, je serai frustrée, je sais que j’aurai pu le faire, mais je ne l’ai pas fait, j’aurai pu m’être lancée, mais je suis restée inerte; je n’ai pas voulu ressentir la douleur, j’ai préféré restée accommodée et Dieu ne peut pas compter sur moi, parce qu’Il ne compte pas sur les accommodés.

Cela n’a pas été fait? Non!!! Dieu a compté sur quelqu’un d’autre, qui était disposé et qui lui a dit: « Me voici! » Parce que Son Oeuvre ne s’arrête pas.

Bisous à toutes!