SERVIR (1ère Partie)

La plus grande fonction de quelqu’un, qui se dispose à faire l’Œuvre de Dieu, c’est de servir!
C’est sa plus grande responsabilité.

Pour quelle raison devons-nous servir les autres?

Apparemment, servir, dans notre culture humaine, peut être vu comme une «fonction» inférieure.
Une responsabilité qui, à la vue des autres, ne lui donne aucun honneur.

Pourquoi?

Parce que la fonction d’un serviteur est très humble, comme «résoudre ce qui est difficile», en tout cas, être là où il y a le plus de travail. Tandis que l’autre, qui est en train d’être servi, apparemment, a une vie plus honorable et facilitée.

Alors, pourquoi le fait de servir est la plus grande fonction de qui fait l’Œuvre de Dieu?

Parce que ce dernier expose ce qui se passe à l’intérieur de lui.

Si la personne est reconnaissante de ce qui se passe en elle-même, alors elle a le plaisir de servir, non seulement à son responsable, mais à tout le monde autour d’elle. Et cela ne sera pas un fardeau, mais quelque chose qui coule de son intérieur.

Voici la principale raison de servir: le fait que quelque chose à l’intérieur d’elle est en train de couler. Si cela n’est pas en train de se produire, cela sera pour vous, quelque chose de lourd et de honteux.

Beaucoup disent inconsciemment, qu’ils aiment «servir», parce qu’ils sont dans l’Œuvre de Dieu et c’est la «devise», mais leur véritable intention est de recevoir des mérites. Parfois, vous servez, en attendant la récompense des autres; en attendant la reconnaissance de l’autorité pour gagner une place d’honneur ou d’évidence, etc..

D’autres, parce qu’ils sont tellement précaires (vivant loin de la foi), font de tout pour faire plaisir à leur prochain, cachant ainsi leurs nécessités, les situations et leur condition spirituelle. Ils veulent transmettre l’impression d’être une bonne personne, qui ne donne pas de problème et ils se camouflent ainsi devant plusieurs tromperies.

Ainsi, cette personne s’auto-affirme «servante», parce qu’en observant ses attitudes, elle se considère être une «bonne personne». Cependant, elle ne voit pas la nécessité de changer, ou surtout, de chercher Jésus, le Sauveur.

Le Sauveur, pour elle, a servi au début de son arrivée à l’Église, avec la délivrance, la conversion, la nouvelle naissance et, dans certains cas, même jusqu’à atteindre le baptême du Saint-Esprit, mais elle n’a plus jamais ressenti le besoin de chercher le Seigneur Jésus comme son Sauveur, parce qu’elle ne se considère plus être une pécheresse.
Et si elle a juste conscience qu’elle est une «pécheresse», elle voit ses erreurs et affirme que tout le monde pèche!

Ainsi, sa prière, sa venue à l’église, son service, son caractère, tout devient artificiel. Elle devient une religieuse!
Elle accueille le peuple, évangélise, expulse les démons… est même active, mais pas à l’intérieur d’elle, d’où ne coulent pas des fleuves d’eau vive.

Suite, la semaine prochaine.